La soirée du vendredi 24 janvier a été, à Saint-Roch, consacrée aux Vœux du Maire. Cette cérémonie, qui réunit traditionnellement la population, les élus locaux, mais également les élus et personnalités des communes partenaires et du département, était marquée cette année par le devoir de réserve auquel Alain Anceau, candidat à sa propre succession pour les prochaines élections municipales, était tenu de se conformer, la loi l’obligeant à respecter une stricte neutralité en matière de bilan des actions réalisées sur sa commune.
Toutefois, cette soirée, commencée par une belle prestation de la chorale locale, Roch-en-Chœur, a été l’occasion pour le maire de remercier « les forces vives » qui font battre le cœur de la commune, à savoir les élus –ainsi que leurs conjoint(e)s, tant la vie familiale est souvent affectée par leur engagement–, les employés de la commune, les associations et leurs 525 adhérents (ce qui représente plus du tiers de la population), les commerçants et les artisans.
La parole a ensuite été donnée à Mauro Cuzzoni, vice-président de la Chambre des Métiers d’Indre-et-Loire, qui a une nouvelle fois prononcé un vibrant plaidoyer en faveur de l’apprentissage, « voie royale, voie de la réussite ». Egalement président d’ Initiative Touraine Val de Loire, il a rappelé que cette association a pour vocation d’aider les artisans à s’installer, entre autres par un prêt à taux zéro et l’accompagnement de l’activité.
Quant à Jean-Pierre Poupée, maire de Saint-Paterne-Racan et vice-président de Gâtine-Choisilles-Pays-de-Racan, chargé de l’action économique et du commerce, il a évoqué une communauté de communes active, qui bouge et développe l’emploi au nord du département.
Rebondissant sur la prestation de la chorale, qui avait chanté l’hymne européen en allemand, Sabine Thillaye, député de notre circonscription et présidente de la commission parlementaire des affaires européennes, a rappelé que cette semaine est celle de l’amitié franco-allemande, en commémoration du Traité de l’Elysée, l’un des éléments-clés de la construction du bloc européen. Au-delà du simple côté cérémoniel, il est question de « développer une vision commune au profit des deux pays », que ce soit dans le droit des affaires et dans la fiscalité ou simplement par une harmonisation de la perception des concepts : « Quand on évoque l’industrie de la défense, les Allemands entendent le mot industrie et ce que cela implique de développement économique, les Français entendent le mot défense, et ce que cela implique de sécurité »…
Madame Thillaye a terminé son propos par un message d’optimisme, rappelant que, contrairement à la France, beaucoup d’autres pays, dits très avancés, n’offrent pas à leur population les aides essentielles telles que le droit à la santé : « On vit dans un pays merveilleux… On est toujours prêt à mettre le doigt là où ça va mal, jamais là où ça va bien. Soyons heureux de vivre en France, parce qu’on n’y est pas si mal que ça».
Dans la même logique, le mot de la fin est revenu à Alain Anceau, par une citation de Spinoza : « Si vous voulez que l’avenir vous sourie, apportez-lui votre bonne humeur ».